Le champagne bio, ça pétille aussi !
Champagne bio : du goût pour les amateurs !
Le Bio ne se limite pas au vin rouge et au vin blanc tranquille. Les fines bulles les plus célèbres de France ont aussi droit à leur certification biologique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le champagne bio n’est pas boudé par les amateurs. Bien au contraire !
Si nous sommes toujours plus nombreux à faire confiance à la vinification biologique pour des raisons citoyennes et environnementales. Nous n’avons pas pour autant dit adieux à vos exigences gustatives. C’est que les champagnes bio peuvent (souvent) être de très bonne qualité ! Le travail minutieux et le soin apportés à la conception de ces champagnes, donnent naissance à des cuvées exceptionnelles.
Champagne bio : du goût pour les amateurs !
Le Bio ne se limite pas au vin rouge et au vin blanc tranquille. Les fines bulles les plus célèbres de France ont aussi droit à leur certification biologique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le champagne bio n’est pas boudé par les amateurs. Bien au contraire !
Si nous sommes toujours plus nombreux à faire confiance à la vinification biologique pour des raisons citoyennes et environnementales. Nous n’avons pas pour autant dit adieux à vos exigences gustatives. C’est que les champagnes bio peuvent (souvent) être de très bonne qualité ! Le travail minutieux et le soin apportés à la conception de ces champagnes, donnent naissance à des cuvées exceptionnelles.
Champagne bio : du goût pour les amateurs !
Etre certifié en viticulture bio implique de respecter la réglementation européenne sur la production biologique. Et celle-ci interdit notamment l’usage des pesticides de synthèse et d’engrais chimiques. Dans cette méthode de production, le vigneron s’interdit donc l’utilisation de produits de synthèse. Il les remplace par des produits à base de plantes, du cuivre et du soufre.
En Champagne, pour pouvoir commercialiser un vin bio, il faut se projeter sur plusieurs années. En plus des trois années nécessaires à la conversion - comme pour les autres vignobles. Il faut ajouter la durée de vieillissement du champagne soit au minimum 15 mois. Cette durée peut encore s’allonger lorsque le vigneron souhaite assembler des vins de différentes années. Car chaque vin faisant partie de l’assemblage doit être produit en agriculture biologique pour pouvoir prétendre au label.
Comment vinifier un champagne bio ?
Le règlement européen de vinification biologique est entré en vigueur depuis le 1er août 2012 et se décline en plusieurs axes :
Tous les ingrédients entrant dans la composition du vin doivent être certifiés bio. Les raisins mais aussi le sucre et, le cas échéant, les moûts de raisins concentrés ainsi que le vin de réserve. Selon l’origine et la quantité d’ingrédients utilisées. Une mention Agriculture UE/non UE pourra apparaître à côté du label bio européen (exemple : le sucre de canne de pays tropicaux).
La liste des additifs et auxiliaires est une liste positive. Seules sont autorisées les substances qui y sont inscrites. Elles doivent provenir de matières premières biologiques si elles sont disponibles.
La teneur en dioxyde de soufre est fonction du type de vin mais aussi de sa teneur en sucre. Pour les vins de Champagne, la limite est de 150 mg/l.
La liste des pratiques œnologiques est une liste négative. Elle doit mentionner les pratiques interdites en vinification bio.
Tout ceci est in fine validé par une certification “AB”, assurant au consommateur que ces différentes règles de conduite ont bien été suivies.
Champagne bio, pour conclure :
Président de l’Association des champagnes biologiques, Pascal Doquet prévient : “produire bio ici ne s’improvise pas”. En premier lieu, les risques de pluies et de maladies sont assez fréquents. Ils ne sont pas à négliger car ils peuvent impacter la récolte. Ensuite, il faut avoir une vision économique sur le moyen/long terme. Car, pour commercialiser son premier champagne certifié “AB”, il est nécessaire d’attendre plus longtemps que pour les vins non effervescents. Les vignerons parlent souvent de 6 années nécessaires entre le début de la conversion et la commercialisation des premières bouteilles. Cette durée s’explique par la durée du vieillissement du champagne qui s’ajoute aux trois années de conversion.
Pour les maisons de Champagne, le défi réside dans leur capacité à réussir une transition à grande échelle. Tout en acceptant que certaines années elles puissent parfois perdre 10, 20, 30% de la récolte. Encore confidentiels pour toutes ces raisons, les champagnes bio sont en train de convaincre tous les acteurs de la filière. Les vignerons, les maisons de Champagne, les distributeurs et bien sûr le consommateur final !
Aujourd’hui, vous pouvez trouver de très bons champagnes bio. Voici quelques exemples : Domaine Lahertes Frères, Vouette et Sorbée, Selosse ou encore Francis Boulard ou Charles Dufour...
