Louis Terral n’est pas originaire du Bugey ? Et alors !
Louis a fait des études dans le génie industriel et a travaillé dans quelques industries, dont certaines chimiques. Comme il le dit : « je viens de loin, et je sais ce que je ne veux plus faire ! ». Un jour, une occasion lui est donnée de travailler dans les vignes. Ce fut non seulement un beau moment mais aussi un véritable déclic. Il se lance corps et âme dans cette reconversion en passant un BTS Viti-Œnologie. Il travaille pendant quelques temps chez différents vignerons du Beaujolais/Mâconnais : Michel Grignier, Julien Balagny, Philippe Valette ou encore chez les Tripoz.
En 2016, il s’installe dans la ferme des grands-parents de son épouse à Mérignat. Là, de 2016 à 2017, il travaille chez (le fameux) Raphaël Bartucci, vigneron dans le même village, tout en reprenant des parcelles ici et là sur quelques communes avoisinantes. Des parcelles qu’il travaille le matin tôt, le soir et les week-ends… Un gros bosseur ce Louis !
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Louis Terral est curieux et se passionne pour la biodynamie, l’agroforesterie, la permaculture, les composts… une vision de la nature qui ressemble assez à la philosophie du Japonais Masonobu Fukuoka (agriculture naturelle). Son objectif : se passer de toutes les machines qui consomment du carbone, être autosuffisant (et donc autonome) avec son travail, son potager. Il a des projets plein la tête, plein d’envies et surtout celle de bien faire les choses en parfait accord avec la nature.
Actuellement (2021), il travaille sur 2.2ha, 6 parcelles, en location, dont 5 sur Mérignat et 2 en-dehors du village. Tout est en conversion bio et biodynamie. Bien que sur les terres du Cerdon, Louis n’élabore que des vins tranquilles et principalement avec du gamay (0,35 are de chardonnay). Et c’est bien le seul sur ce village de Mérignat. Pour l’anecdote (et Louis en est ravi), ce village de 145 habitants a vu progressivement passer ses 6 vignerons en bio. 100%, pas mal !
2017 et 2018 ont été des années très compliquées : gel, grêle à plus de 80%. 2019 est une belle année que nous avons dégustée en bouteille chez lui en mars dernier (2021). Du gamay du gamay, du gamay… et sans sulfite ajouté ! Bravo Louis, Petites Caves te suit et t’encourage !
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